Le Jeudi 04 Février 2021 à l’appel des organisations CGT, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF et UNL aura lieu la première journée d’action nationale interprofessionnelle lutte pour l’emploi et les salaires et contre les plans de suppression d’emploi opérés massivement par le patronat et le gouvernement, dans les entreprises et les administrations.
EMPLOI : Smith taille à la hache !
Ce PDG, si sympathique aux yeux de certains ne fait pas dans la dentelle lorsqu’il s’agit de sortir la compagnie de l’ornière.
Au-delà d’être dans la lignée de ses prédécesseurs, pour espérer « redresser » Air France, Mr Smith ne fait pas dans l’originalité en décidant de supprimer 13 000* emplois. (*Voir calcul dans Le lien n° 13 de janvier 2021 de l’administrateur CGT)
Rappelons-nous que ce plan massif de suppression emploi sans commune mesure dans l’histoire de la compagnie est issu d’un plan présenté en début d’année 2019.
Le plan initial était de 3 600 suppressions d’emploi. La crise sanitaire de la Covid 19 aura été l’accélérateur et l’amplificateur de ce plan opportuniste. Le plus ubuesque est qu’il faille pour ses éminences grises payer les services du Cabinet Mc Kinsey pour faire ce que les directions d’entreprises font depuis des décennies sans originalité.
Ce même cabinet chargé par le gouvernent d’établir le plan de vaccination du pays. Sans commentaire.
Pas de fatalisme, ne jamais baisser les bras !
A la CGT, nous ne sommes pas de ceux qui renoncent. Nous savons que les solutions existent pour surmonter cette crise, préserver les emplois et les salaires.
Les vieilles méthodes éculées de la direction n’ont jamais servi les intérêts, ni des salariés, ni de la compagnie.
Les prêts bancaires garanties par l’état ne sont pas une aide mais une future dette qui servira de prétexte à la direction pour mener une politique d’attrition avec suppression d’emploi et modération salariale, quand ce ne sera pas un APC*. (*Accord de Performance Collective. Ou dans un langage clair, possibilité offerte au patronat de faire du chantage à l’emploi pour pouvoir diminuer les salaires).
Nous savons que l’activité Air France supprimée par la direction ne va pas disparaitre mais va se retrouver chez nos concurrents et même au sein du groupe comme pour Transavia qui va récupérer les vols domestiques abandonnés par la direction d’AF.
Résultat : non pas une activité qui disparaît mais qui se déplace là où les conditions sociales sont moindres.
Pour contrer cela, la CGT revendique que les avions du groupe Air France soient traités par des salariés Air France (intégration des personnels HOP ! et Transavia).
Cela est déjà le cas chez les pilotes qui sont sous contrat Air France et volent sur les machines du groupe AF. Il ne reste plus qu’à étendre ce principe au PNC et aux salariés sol.
La solution pour préserver les intérêts des salariés est une montée de l’état au capital d’Air France, soit une nationalisation de la compagnie.
Mais cela ne nous exonèrera pas de nous mobiliser et prendre en main nos affaires car selon le type de gouvernement un plan de suppression d’emploi reste une possibilité même si nous sommes nationalisés.
Une réduction du temps de travail à 32 heures est une solution moderne qui préserve l’emploi, les salaires, permet de maintenir savoir-faire et qualité.
Ce sont les solutions qui permettront de maintenir emploi et salaires.
La CGT Air France appelle l’ensemble des salarié-es de la compagnie à la grève, de 01H à 24H,