Tous les avions du groupe AF/KLM doivent être traités par les salariés du groupe AF/KLM. Les personnels du même Groupe doivent avoir le même Statut, c’est la raison pour laquelle nous exigeons l’assistance des vols Transavia, commercial, exploitation, maintenance, soient effectués par du personnel AF
Les dirigeants d’AF se servent du COVID pour accélérer les décisions de leurs projets qui étaient déjà en cours ; des stratégies qui vident AF pour réduire les « coûts » vers une généralisation du moins disant social basée uniquement sur de la sous-traitance, quel qu’en soit le coût financier et humain.
Le déclin des vols domestiques a été soigneusement organisé de longue date pour pouvoir avancer la solution presque magique de Transavia. TO, c’est le domestique mais sans personnel du Groupe, ni AF, ni TO ou HOP. A part bien sûr les pilotes qui, eux, peuvent travailler au même salaire chez TO sans que cela pose de problèmes de rentabilité…
Le PDV va faire disparaître 1/3 du personnel d’Orly, 663 postes à la DGI… sans parler du chômage clairement prévu dans l’accord qui attend les familles qui refuseront les mobilités « presque pas forcées ».
A court terme, aucune projection crédible pour Orly avec des avions Air France .
L’accumulation des PDV et des projets de sous traitances ne rend pas convaincant l’éternel blabla de la direction qui tente, encore et toujours, de nous endormir pour ménager la « paix sociale ».
Des centaines d’agents qu’on incite à quitter l’entreprise et pas d’avenir pour ceux qui restent, sauf si l’on se base sur de jolies promesses illusoires qui cachent mal un écran de fumée avec des mutations quasi forcées ou du chômage…
Les agents n’entendent pas se laisser berner, encore une fois, ainsi à Roissy une marche pour l’emploi a eu lieu à l’appel de tous les syndicats et à Bordeaux, le conflit commence à porter ses fruits.
Seule la mobilisation peut les faire reculer
Nous voulons conserver des emplois qualifiés ; la place ne doit pas être cédée aux entreprises d’assistance en escale avec leur lot d’emplois précaires low-costisés.
Si nous ne réagissons pas, nous n’aurons pas de choix !
7 MILLIARDS D’ARGENT PUBLIC NE DOIVENT PAS SERVIR LA SUPPRESSION DE NOS EMPLOIS TOUS UNIS, PS, PN et SYNDICATS!